Samedi 27 janvier 2024
Buffet : participation au chapeau
Samedi 27 janvier 2024
Buffet : participation au chapeau
Mercredi 28 février à 20h30 et dimanche 3 mars à 18h00
de Cedric Kahn, comédie, janvier 2024, 1h54, avec Denis Podalydès, Jonathan Cohen, Emmanuelle Bercot, Souheila Yacoub, Stefan Crepon
Simon, réalisateur aguerri, débute le tournage d’un film racontant le combat d’ouvriers pour sauver leur usine. Mais entre les magouilles de son producteur, des acteurs égocentriques et des techniciens à cran, il est vite dépassé par les événements. Abandonné par ses financiers, Simon doit affronter un conflit social avec sa propre équipe. Dans ce tournage infernal, son seul allié est le jeune figurant à qui il a confié la réalisation du making of.
Conçu comme un journal de bord en trois actes , le film réussit à merveille le croisement tragicomique de ses trois fils conducteurs (la gestion tumultueuse du plateau et des coulisses de la production avec le cinéaste-pilote d’un navire prenant l’eau, la trajectoire idéaliste de « l’innocent » aux manettes du Making of, et le contenu très social du film tourné) qui se répondent en écho, élargissant les perspectives et donnant une vraie profondeur à cette très instructive étude du microcosme cinéma. (cineuropa)
Mercredi 17 janvier à 20h30 et dimanche 21 janvier à 18h00
de Mona Chokri, comédie/romance, France/Canada, 2023, 1h50,
avec Magali Lépine-Blondeau, Francis-Williams Rhéaume et Mona Chokri.
Sylvain est un ouvrier, beau et bien bâti, Sophia est professeure de philo, en couple avec un homme du même milieu qu’elle ; elle rencontre Sylvain qui fait des travaux dans sa résidence secondaire, un chalet au Québec.
Mona Chokri réussit le cocktail parfait d’amour, humour et choc des classes. Une bourgeoise intello s’éprend d’un modeste menuisier, et réciproquement. Cette comédie romantique et sociale québécoise amène la réalisatrice à nous faire rire des snobs comme des beaufs, en jouant librement avec le mélange des classes, elle met le doigt avec humour et acuité sur les préjugés, les différences sociales et l’arrogance de classes.
Mercredi 14 février à 20h30 et dimanche 18 février à 18h00
de Robert Guédiguian, comédie dramatique, 2023, France, 1 h 46 min
avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin et Gérard Meylan.
Le réalisateur s’inspire à nouveau de Marseille et des événements récents tels les immeubles effondrés de la rue d’Aubagne, et la drôle d’élection de la maire écologiste qui démissionne de son mandat dès qu’elle le peut. Il retrouve sa troupe d’acteurs complices pour une fiction : une nouvelle chronique marseillaise, qui aborde les thèmes de la vie : le vieillissement des personnages familiers, la politique locale et nationale, la mélancolie et la beauté de la littérature.
« En reconduisant encore sa tragi-comédie marseillaise, Guédiguian défend un humanisme, une culture, une solidarité et autant de consolation » Télérama.
Samedi 27 janvier à 21h00 : soirée fantastique !
de Stéphan Castang, fantastique, comédie dramatique, Belgique, France, 1h 48, novembre 2023 , avec Karim Leklou, Vimala Pons, François Chattot
Vincent, graphiste à Lyon mène une vie tranquille. Il se fait agresser au bureau après une blague sur un stagiaire. Cela continue avec un geste menaçant du comptable, des enfants dans la cage d’escalier, d’une conductrice dans la rue. Le scénariste Mathieu Naert s’est inspiré de ces faits divers où un jeune excédé agresse un quidam pour une cigarette refusée ou un regard appuyé. Vincent essaye vainement de fuir à la campagne ce monde hostile et violent. Le suspense bien rythmé conduit à un film fantastique décrivant un monde apocalyptique de violence et de méfiance où chacun vit isolé dans sa bulle ou derrière son écran. Karim Leklou donne une interprétation crédible de cet homme ordinaire contraint à fuir pour survivre et contaminé par des réactions paranoïaques. Sa rencontre avec une serveuse de burger (Vimala Pons) apporte un contrepoint de douceur soulignant la violence explosive des relations sociales.
Le réalisateur Stéphan Castang dont c’est le premier long métrage réussit un film fantastique et un thriller brillant et parfaitement rythmé qui pose la question très actuelle de l’évolution des relations sociales.
Samedi 27 janvier à 18h00
de Thomas Cailley, drame, aventure, fantastique, France, 2023, durée 2h08
avec Romain Duris, Paul Kirchner, Adèle Exarchopoulos
Dans un monde en proie à une vague de mutation qui transforme peu à peu les humains en animaux, François fait tout pour sauver sa femme touchée par ce phénomène mystérieux. Alors que la région se peuple de créatures d’un nouveau genre, il embarque Émile, leur fils de 16ans, dans une quête qui bouleversera à jamais leur existence.
Mais Linda ne sait pas que ce poulet, jadis si bien cuisiné par son père, est la clef de son souvenir perdu…
« J’ai eu le sentiment que cette métaphore était au croisement de tous les sujets que j’avais envie d’aborder alors : la transmission, les mondes qu’on souhaite léguer, ceux dont on hérite, qu’on détruit, ou qu’il reste peut-être encore à inventer. « Le règne animal » suit la relation entre un jeune homme de 16 ans et son père, à un moment où, un peu partout dans le monde, la ‘part animale’ de l’humain se réveille, comme un gène endormi, troublant la frontière invisible entre l’Humanité et la ‘Nature’. » Thomas Cailley.
____________________________
Samedi 27 janvier à 21h00
Mercredi 31 janvier à 20h30 et dimanche 4 février à 18h00
de Mona Achache, drame, France/Belgique, 2023, 1h35, avec Marion Cotillard, Brigitte Sy, Marie Bunel, Marie Christine Adam.
Festival de Cannes, sélection officielle 2023
Le 1er mars 2016, Carole Achache, la mère de la réalisatrice Mona Achache, se suicide sans laisser de mot. Mona Achache hérite de sa mère une multitude de caisses contenant des milliers de lettres et de photos, des carnets etc… Dans une relation difficile à sa mère, Mona ne veut tout d’abord pas ouvrir ces caisses : « Elles étaient là, offertes comme par dessein. J’en devinais le potentiel fascinant, mais j’en connaissais surtout le mortifère… Mais en les déménageant, je n’ai pu résister au réflexe d’en ouvrir une. »
Mona s’y plonge «jusqu’à l’obsession», et de tout ce matériel, imagine en réaliser un film. Elle invite Marion Cotillard qui « se fondant dans la peau de Carole » révèle une femme, dont le drame fait écho à notre époque.
Mona Achache réalise un film bouleversant, jamais voyeur, véritable expérience de cinéma.
Mercredi 3 janvier à 20h30 et dimanche 7 janvier à 18h00
de M.Khordofani, drame, Soudan, France, 2h00
avec Siran Riak,Eiman Yousif, Ger Duany
À la veille de la division du Soudan, Mona, ex-chanteuse Nord soudanaise, cherche à se racheter d’avoir accidentellement causé la mort d’un homme sud soudanais. Elle engage sa femme comme domestique, et l’accueille chez elle avec son fils. Incapable de confesser son crime à son mari, et encore moins à Julia, Mona décide de laisser le passé derrière elle et de s’adapter à cette nouvelle situation. Elle ne se doute pas que l’agitation qui gagne tout le pays va la confronter à ses mensonges.
« Au Soudan tandis que racisme et religion divisent les hommes, des femmes en silence choisissent la sororité. Une ode à la liberté d’une intense beauté. » Télérama
« C’est l’histoire, magnifique, d’une réparation dans un pays ensanglanté, brisé en deux. Et un jalon politique : le premier film soudanais de l’Histoire à avoir été en Sélection officielle au Festival de Cannes — il concourait, cette année, à Un certain regard, et a remporté le Prix de la liberté ». (plus d’infos dans le dossier de presse sur unifrance.org)
Dimanche 10 décembre à 17h00, au Palace à Cuisery
Dans le cadre du 32ème festival du film d’animation « Hors les murs »
Film d’animation de Michel Ocelot, durée 1h 23min, à partir de 6 ans
Trois contes, Trois époques, Trois univers : une épopée de l’Egypte antique, une légende médiévale de l’Auvergne, une fantaisie du XVIIIe siècle dans des costumes ottomans et des palais turcs, pour être emporté par des rêves contrastés, peuplés de dieux splendides, de tyrans révoltants, de justiciers réjouissants, d’amoureux astucieux, de princes et de princesses n’en faisant qu’à leur tête dans une explosion de couleur.
On traverse sans surprise la lente première partie égyptienne, pour trouver un bonheur attendu mais réel dans les deux autres histoires, nettement plus vives, oniriques et malicieuses, où la beauté des princes, sauvages ou déchus, se mêle aux amours contrariées et à la cruauté des parents, avant une fin heureuse, en forme d’ode à la liberté. (Télérama)
__________