Samedi 15 juin 2024
Buffet : participation au chapeau
Samedi 15 juin 2024
Buffet : participation au chapeau
Soirée « Comédies sociales » samedi 15 juin à 20h30
de Thea Sharrock,comédie drame thriller, France Royaume Uni, 2024, 1h40, VOST, avec Olivia Colman, Jessie Buckley, Anjana Vasan
Littlehampton, 1920. Lorsque Edith Swan commence à recevoir des lettres anonymes truffées d’injures, Rose Gooding, sa voisine irlandaise à l’esprit libre et au langage fleuri, est rapidement accusée des crimes. Toute la petite ville, concernée par cette affaire, s’en mêle. L’officière de police Gladys Moss, rapidement suivie par les femmes de la ville, mène alors sa propre enquête.
Voilà une comédie so british comme on les aime : des sujets sociétaux abordés avec humour et portés par des dialogues savoureux, des personnages attachants interprétés par des comédiens qui cabotinent juste ce qu’il faut. (Le journal du dimanche)
Mercredi 3 juillet à 20h30 et dimanche 7 juillet à 18h00
de Nehir Tuna, drame, Turquie, Allemagne, France, 2024, 1h57, VOST
avec D.Karakas, C.B Aslan, O Celik.
Turquie, 1996. Ahmet, 14 ans, est dévasté lorsque sa famille l’envoie dans un pensionnat religieux (Yurt). Pour son père récemment converti, c’est un chemin vers la rédemption et la pureté. Pour lui, c’est un cauchemar. Le jour, il fréquente une école privée laïque et nationaliste ; le soir, il retrouve son dortoir surpeuplé, les longues heures d’études coraniques et les brimades. Mais grâce à son amitié avec un autre pensionnaire, Ahmet défie les règles strictes de ce système, qui ne vise qu’à embrigader la jeunesse.
Le premier long-métrage du réalisateur, inspiré de sa jeunesse, est un récit d’apprentissage d’une beauté envoûtante. (Le Monde)
Dans son premier film, Nehir Tuna évoque les tensions politiques affligeant la Turquie dans la décennie 1990. Une des plus belles révélations du moment.( Les échos)
Un film inventif en diable. (Marianne)
Un magnifique portrait d’adolescent révolté. (Ouest France)
Mercredi 19 juin à 20h30 et dimanche 23 juin à 18h00
de Jonathan Glazer, drame historique, 2024, Royaume Uni, Pologne, France, 1h45, VOST, avec Christian Friedel, Sandra Hüller, Johann Karthaus
Antigone d’Or, Cinemed Montpellier 2023
Le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans une maison avec jardin à côté du camp.
S’éloignant considérablement du roman de Martin Amis (qui ne nomme pas les bourreaux dans son livre), Glazer montre les vrais personnages, les vrais lieux (le film a été tourné sur le site même). Cinéaste des fractures de la réalité, il a mis neuf ans à filmer cette histoire, à laquelle il donne une incroyable densité. (L’Obs)
Vendredi 10 mai à 20h30 et dimanche 12 mai à 18h00
de Katell Quillévéré, drame, romance, France Belgique, 2023, 2h05
avec Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste
Sur une plage, Madeleine, serveuse dans un hôtel-restaurant, mère d’un petit garçon, fait la connaissance de François, étudiant riche et cultivé. Entre eux, c’est comme une évidence. La providence. Si l’on sait ce qu’elle veut laisser derrière elle en suivant ce jeune homme, on découvre avec le temps ce que François tente de fuir en mêlant le destin de Madeleine au sien…
Un grand mélo comme on les aime, subtil, bouleversant, qui considère avec noblesse les fragilités humaines. Un récit à la Stefan Zweig. (Sud-Ouest)
Soirée « Comédies sociales » samedi 15 juin à 18h00
de Charlotte Regan, comédie drame, Royaume Uni, 2024, 1h24, VOST
avec Harris Dickinson, Lola Campbell, Alin Uzun
Banlieue de Londres. Géorgie 12 ans vit seule depuis la mort de sa mère. Elle se débrouille au quotidien pour éloigner les travailleurs sociaux, raconte qu’elle vit avec un oncle, gagne de l’argent en faisant un trafic de vélo avec son ami Ali. Cet équilibre fonctionne jusqu’à l’arrivée de Jason, un jeune homme qu’elle ne connait pas et se présente comme étant son père.
« Scrapper » est la nouvelle perle du cinéma indépendant britannique. Digne héritière de Stephen Frears et Stephen Daldry, Charlotte Regan montre toute l’étendue de son talent dans ce premier film qui évite tout misérabilisme pour être tout simplement juste, drôle et émouvant.(Écran Large)
Mercredi 5 juin à 20h30 et dimanche 9 juin à 18h00
de Gábor Reisz, drame, Hongrie 2023, 2h07, VOST
avec Adonyi-Walsh Gáspár, István Znamenák, András Rusznák, Rebeka Hatházi, Lilla Kizlinger
C’est la fin de l’année scolaire à Budapest. Recalé à son oral d’histoire, Abel décide de mentir à ses parents sur les raisons de son échec et déclenche alors, malgré lui, un scandale politico-médiatique.
Un petit mensonge de rien du tout, c’est le point de départ de ce film habilement construit du cinéaste Gabor Reisz, qui déploie un récit original sur dix jours, adoptant le point de vue de quatre protagonistes différents.
À partir d’un élément déclencheur (une cocarde arborée à une veste), le film dévoile petit à petit les contradictions d’une société hongroise extraordinairement clivée, entre nationalistes pro-Orbán et citoyens de gauche antipatriotiques.
Mais au-delà de la toile de fond d’une société bipolarisée et d’un emballement médiatique, « L’affaire Abel Trem » se révèle aussi comme un film passionnant sur l’éducation, et sur la pression qui pèse sur les adolescents à un âge où ils doivent décider de leur propre avenir.
Une brillante réussite.
Mercredi 22 mai à 20h30 et dimanche 26 mai à 18h00
de Özcan Alper, drame/polar, Turquie 2023, 1h53, VOST
avec Berkay Ates, Taner Birsel, Sibel Kekili
Ishak gagne sa vie en jouant du luth dans une boîte de nuit. Un jour, il doit se rendre au chevet de sa mère dans son village natal qu’il a dû quitter subitement sept ans auparavant. De retour chez lui, Ishak est confronté à l’hostilité de tous ainsi qu’aux tourments de son propre passé.
Entre western et film noir, le réalisateur Özcan Alper nous entraîne dans les noirceurs de la campagne turque. Le jeune Ishak se retrouve dans un monde d’intolérance et de violence qu’il a jadis fui. L’acteur Berkay Ates, dans sa solitude et son désespoir, est un personnage d’une force dramatique sans faille. L’histoire se déroule dans le cadre des paysages grandioses de l’Anatolie, filmés d’une manière impressionnante.