La plus précieuse des marchandises

de Michel Hazanavicius, adaptation du conte de Jean-Claude Grumberg

Ados, adultes durée 1h20

Il était une fois, dans un grand bois, un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne.
Le froid, la faim, la misère, et partout autour d´eux la guerre, leur rendaient la vie bien difficile. Un jour, la pauvre bûcheronne recueille un bébé. Un bébé jeté d’un des nombreux trains qui traversent sans cesse leur bois. Protégé quoi qu’il en coûte, ce bébé, cette petite marchandise va bouleverser la vie de cette femme, de son mari, et de tous ceux qui vont croiser son destin, jusqu’à l’homme qui l’a jeté du train. Leur histoire va révéler le pire comme le meilleur du cœur des hommes.

L’île rouge

Samedi 23 septembre à 21h00 et lundi 25 à 18h00

de Robin Campillo, drame, 2023, durée : 1h 57min
France, Belgique, Madagascar,
avec Nadia Tereszkiewicz, Quim Gutiérrez, Charlie Vauselle

Début des années 70, sur une base de l’armée française à Madagascar, les militaires et leurs familles vivent les dernières illusions du colonialisme.

Notre avis

Après « 120 Battements par minute », Robin Campillo, fils d’un sous-officier de l’armée, en poste à Tananarive, puise dans ses souvenirs d’enfance pour nous emmener à Madagascar au tournant des années 1960-1970. L’alter égo du réalisateur, Thomas, un enfant de dix ans, à la fois candide et perspicace, observe ce monde qui se termine, ces adultes qui vivent leurs dernières années d’insouciance dans un lieu en apparence paradisiaque.
« On souligne le très beau travail sur le son et sur les ambiances qui fait de ce film non pas un film historique, mais plutôt un film qui nous invite à nous laisser porter par ce regard enfantin sur ce moment de l’histoire assez méconnu ». (France Inter )

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Fifi

Samedi 23 septembre à 18h00 et dimanche 24 à 14h30

de Jeanne Aslan et Paul Saintillan, France,1h48
avec Céleste Brunnquell, Quentin Dolmaire, Ilan Schermann

Nancy, début de l’été. Sophie, dite Fifi, 15 ans, est coincée dans son HLM dans une ambiance familiale chaotique. Quand elle croise par hasard son ancienne amie Jade, sur le point de partir en vacances, Fifi prend en douce les clefs de sa jolie maison du centre ville, désertée pour l’été . Alors qu’elle s’installe, elle tombe sur Stéphane, le frère aîné de Jade. Stéphane lui laisse porte ouverte et l’autorise à venir se réfugier là quand elle veut.

Notre avis

« Je voulais, avec ce film, parler d’une jeune fille qui a grandi dans une famille chaotique et déstructurée, et qui elle-même se laisse aller, malgré des capacités évidentes. Ensuite est venue l’idée d’une rencontre avec un garçon très différent d’elle et de son milieu social, qui va lui permettre d’élargir son horizon. Il y avait cette envie de dépeindre cette adolescente particulière, et une rencontre un peu magique qui viendrait ouvrir une brèche dans son quotidien. » Jeanne Aslan »)

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Les herbes sèches

Vendredi 22 septembre à 20h30 et dimanche 24 à 17h00

de Nuri Bilge, Ceylan, drame, 2023, Turquie, France, Allemagne, Suède, 3h17, VOST
avec Merve Dizdar*, Deniz Celiloglu, Musab Ekici

Merve Dizdar : Prix d’interprétation féminine au festival de Cannes 2023

Dans un collège d’Anatolie, deux jeunes profs désespèrent. Une fresque sensible et littéraire, tchékhovienne en diable, sur le temps qui passe et les sentiments qui renaissent.

Notre avis

Plongée dans une région de la Turquie où règne pauvreté morale et matérielle, méditation sur le bien, le mal et ces aléas de la vie qui abîment nos âmes incertaines, «les Herbes sèches» confirme que Nuri Bilge Ceylan reste bien le portraitiste hors pair de la condition humaine.
(Sophie Grassin pour l’Obs)
Un film superbement imprévisible au point, d’en devenir véritablement troublant et ambigu, et de commencer à nous hanter dès son générique de fin. (Corentin Lê pour « Trois couleurs »)

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Le colibri

Mercredi 20 septembre à 20h30 et vendredi 22 à 18h00

de Francesca Archibugi d’après le roman de Sandro Veronesi, France,Italie, drame, 2h06, avec Pierfrancesco Favino, Kasia Smutniak, Bérénice Bejo, Laura Morante, Nanni Moretti

Début des années 70. C’est au bord de la mer que Marco Carrera rencontre pour la première fois Luisa Lattes , une belle fille un peu particulière. C’est un amour qui ne sera jamais consommé mais qui ne s’éteindra jamais. La vie conjugale de Marco se déroulera à Rome avec Marina et leur fille Adèle. En proie à un destin qui le soumettra à de rudes épreuves, Marco se retrouve à Florence. Prêt à le protéger des pires coups du destin, Daniele Carradori, psychanalyste de Marina, apprend à Marco à faire face aux changements les plus inattendus de la vie.

Notre avis

« En gestes comme en mots les italiens savent être volubiles. L’épine dorsale du film ce sont les paroles. Du dialogue entre Daniele Carradori, psychanalyste joué par le très adéquat Nanni Moretti,et Marco Carrera, époux de la patiente du premier, le film se lit comme une dense partition d’échanges. Architecte des sentiments, la réalisatrice Francesca Archibugi, adapte avec brio le roman de Sandro Veronese, succession de drames et de coïncidences, d’amours et de deuils. » (Laurine Chiarini)

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Love Life

Mercredi 20 septembre à 18h00 et lundi 25 à 20h30

de Kôji Fukada,drame franco-japonnais, 2h04, avec Fumino Kimura, Tomorowo Taguchi

Taeko vit avec son époux Jiro et son fils Keita en face de chez ses beaux-parents. Tandis qu’elle découvre l’existence d’une ancienne fiancée de son mari, le père biologique de Keita refait surface. C’est le début d’un cruel jeu de chaises musicales, dont personne ne sortira indemne.

Notre avis

« Fukada ausculte les effets de ce séisme silencieux. Il chronique l’enrayement des rouages affectifs, l’insoutenable mise à sac d’un statu quo devenu insoutenable. À la fois mélo et thriller, Love Life surprend jusqu’au bout ». (Télérama)
« Kôji Fukada s’impose avec Love Life en cinéaste de premier plan, capable de réinventer le mélodrame en le débarrassant des effets faciles pour lui insuffler une subtilité qui ne nuit en rien à l’impact émotionnel. On en redemande ». (Positif)
« La beauté du cinéma de Kôji Fukada atteint avec « Love Life » une puissance jusque-là inégalée ». (Transfuge)

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