Samedi 20, dimanche 21/12 à 16h00 et mardi 23/12 à 14h30

Samedi 20, dimanche 21/12 à 16h00 et mardi 23/12 à 14h30

Mercredi 17 à 14h30, dimanche 21/12 à 18h00

Mercredi 17 à 20h30 et vendredi 19/12 à 18h00

Samedi 20 et dimanche 21/12 à 20h30



Vendredi 2 janvier 2026 à 20h30 et dimanche 4 à 18h
de Shih-Ching Tsou, Taïwan, 2025, 1h49, VOST
avec Shih-Yuan Ma, Janet Tsai, Nina Ye, Brando Huang

Left-Handed Girl dessine le portrait d’une mère célibataire, Shu-Fen, et de ses deux filles, l’une tout juste adulte, l’autre encore très jeune. Toutes les trois se retrouvent vivre à Taipei après quelques années passées loin de la capitale taïwanaise. La mère ouvre un restaurant au cœur d’un marché nocturne dans la ville. Ce marché nocturne aux couleurs pop, plein de lumière, de son et de vie est un personnage à part entière.
Ce film pose un regard vif et pertinent sur une société taïwanaise engoncée dans des préjugés qui font peu à peu vaciller ses personnages jusqu’à une scène d’anniversaire tendue et magistrale où explosent tous les non-dits. En s’inspirant de ses souvenirs d’enfance, la réalisatrice signe un film aussi drôle que touchant.
(Nos étreintes passées)
Samedi 29 novembre à 20h30
de Baltasar Kormákur, drame, Islande, 2024, 2h01, VOST
avec Egil Olafsson, Pálmi Kormákur Baltasarsson, Koki
Prix du public au festival de film de Cabourg 2025
et au festival international de film de Tromsö 2025

Kristófer, un islandais de 73 ans, sentant la fin de vie s’approcher, décide de retrouver les traces de Miko, son amour de jeunesse. Il commence un voyage que va le mener à Londres et ensuite au Japon. Pendant le trajet, les souvenirs d’une relation magnifique – brutalement interrompue à l’époque – surgissent.
Ce beau film tout en douceur entremêle les souvenirs d’une jeunesse radieuse sur fond de Londres dans les années 1960 et la quête courageuse d’un vieil homme alors que la pandémie du Covid explose en 2020.
« Touch reste un voyage émouvant sur l’acceptation du temps qui passe.» (Première)
Mercredi 3 décembre à 20h30 et dimanche 7 à 18h
de Jafar Panahi, France, Iran, 2025, 1h42,
avec Vahid Mobasseri, Maryam Afshari, Ebrahim Azizi
Palme d’Or au festival de Cannes 2025

Iran, de nos jours. Un homme croise par hasard celui qu’il croit être son ancien tortionnaire. Mais face à ce père de famille qui nie farouchement avoir été son bourreau, le doute s’installe.
Ce qui commence comme un accident mineur déclenche une série de conséquences de plus en plus graves.
Jafar Panahi poursuit le portrait de la dictature iranienne cette fois sous la forme d’un polar. Thriller haletant, formidable portrait choral, prouesse de mise en scène sous contrainte. Ce «simple accident» qui a remporté la Palme d’Or à Cannes, prouve une fois de plus, à quel point Jafar Panahi est un cinéaste politique essentiel.
Mercredi 19 novembre à 20h30 et dimanche 23 à 18h00
de Oliver Laxe, Espagne-Maroc, 2025,1h55mn, VOSTFR
avec Sergi López, Bruno Núñez, Stefania Gadda, J.Liam Henderson
Festival de Cannes 2025 : Prix du Jury.

Au cœur des montagnes du sud du Maroc, Luis, accompagné de son fils Estéban, recherche sa fille aînée qui a disparu. Ils rallient un groupe de ravers en route vers une énième fête dans les profondeurs du désert. Ils s’enfoncent dans l’immensité brûlante d’un miroir de sable qui les confronte à leurs propres limites.
Le réalisateur a réussi à créer un voyage sonore, une expérience de cinéma qui porte en son centre « la magie de l’aventure, sans perdre la dimension sensorielle de l’image.
Œuvre radicale, Sirât, distille une tension intense et permanente, transformant ce voyage halluciné en une expérience totalement viscérale et proprement sidérante.
Sirât est un road-movie au parfum étrange et mystérieux, à la croisée de l’authenticité d’Easy Rider de Dennis Hooper, du décorum d’El Topo de Jodorowsky, de la brutalité de Mad Max et du mysticisme larvé de Stalker de Tarkovski.
Mercredi 5 novembre à 20h30 et dimanche 9 à 18h
de Eva Victor, drame, États Unis, France, 2025, 1h44
avec Eva Victor, Naomi Ackie, Lucas Hedges VOST

Agnès, jeune professeure à l’université qui vit en Nouvelle-Angleterre, tente de se reconstruire après avoir subi un viol, comme le comprend son amie Lydie (et le spectateur), qui vient lui rendre visite après plusieurs années sans s’être vues.
Dans ce drame intimiste, l’artiste incarne Agnès, une jeune femme qui tente de se reconstruire et trouve refuge grâce à l’amitié précieuse qu’elle partage avec Lydie (Naomi Ackie). Si_Sorry, Baby_a fait sensation au Festival de Sundance au point de recevoir le prix Waldo Salt du meilleur scénario, c’est pour la façon dont Eva Victor traite du thème principal de son film : le viol.
Il s’agit d’un film sur la banalité de la vie qui continue après le drame. L’amitié offre un regard sur la vie des gens qui restent face à ceux qui partent. Agnès a choisi de rester dans l’environnement qui l’a rendu malade, ayant du mal à nouer des liens avec autrui (les hommes) tandis que Lydie travaille à New-York et va vivre un événement important : l’arrivée d’un enfant. L’arrivée de ce bébé va ébranler notre héroïne, elle qui n’évolue pas au même rythme que sa (seule) amie.