Catégorie : Du 14 janvier au 1er mars 2026

Mercredi 14 janvier 2026 à 20h30 et dimanche 18 à 18h

de Cédric Jimenez, policier, France, 2025, 1h 46min
avec Gilles Lellouche, Adèle Exarchopoulos, Louis Garrel

Dans un futur proche, Paris a été divisé en 3 zones qui séparent les classes sociales et où l’intelligence artificielle ALMA a révolutionné le travail de la police. Jusqu’à ce que son inventeur soit assassiné et que Salia et Zem, deux policiers que tout oppose, soient forcés à collaborer pour mener l’enquête.

Le schéma est classique, mais la réalisation de Jimenez est virtuose, digérant les enseignements du jeu vidéo pour en faire un pur spectacle de cinéma, où l’humain surnage dans de remarquables effets visuels. (Télérama)
Film français parmi les plus attendus de l’année, Chien 51 tient ses promesses en nous offrant un excellent spectacle, qui jette une lumière crue sur les dangers possibles que court le monde en laissant l’IA prendre le pouvoir. (France info)

Mercredi 28 janvier 2026 à 20h30 et dimanche 1er février à 17h30

de Tarik Saleh, Suède, France, Danemark, 2025, 2h09 VOST
avec Fares Fares , Lyna Khoudri , Zineb Triki …

George Fahmy (Fares Fares), l’acteur le plus adulé d’Égypte, accepte sous la contrainte de jouer dans un film commandé par les plus hautes autorités du pays. Il se retrouve plongé dans le cercle étroit du pouvoir. Comme un papillon de nuit attiré par la lumière, il entame une liaison avec Suzanne (Zineb Triki), l’épouse du général qui supervise le film.

Après un polar intense chez les ripoux (Le Caire confidentiel, 2017) et un captivant film d’espionnage en milieu religieux (La Conspiration du Caire, 2022), Tarek Saleh soumet donc son interprète fétiche, l’immense Fares Fares, à un mélange des genres acrobatique, entre la comédie à l’italienne et le thriller (Télérama).
Les Aigles de la République interroge le rôle du cinéma face à la dictature. Une œuvre nécessaire, à la fois mise en garde et chant du cygne d’un cinéma libre. » (Jeune Cinéma 2025)

Mercredi 11 février 2026 à 20h30 et dimanche 15 à 18h00

de Stéphane Demoustier (scénario et réalisation), France, 1h46 avec Claes Bang, Sidse Babeth Knudsen, Xavier Dolan, Swann Arnaud, Michel Fau

Le film revient sur l’année 1983, lorsque François Mitterrand lance un grand concours international d’architecture pour ce qui deviendra l’un des symboles de son septennat : la Grande Arche de la Défense, dans l’alignement du Louvre et de l’Arc de Triomphe. À la surprise générale, c’est l’architecte danois Johan Otto von Spreckelsen, inconnu en France, qui remporte le projet. Du jour au lendemain, cet homme de 53 ans se retrouve propulsé à la tête d’un chantier colossal. Mais sa vision se confronte rapidement à la réalité et aux aléas de la politique.

Stéphane Demoustier, qui s’est inspiré du livre de Laurence Cossé,donne à voir un groupe de personnages dont les liens volent en éclat face au libéralisme triomphant avec une émotion toute personnelle. « Une suspension hors du temps où la beauté de la création artistique paraît éternelle, avant que la bulle enchantée n’explose brutalement » (Trois couleurs).

Mercredi 21 février à 20h30 et dimanche 1er mars à 18h00

de Thomas Kruithof, drame, France, 2025, 1h42
avec Virginie Efira, Arieh Worthalter, Mama Prassinos

Karine et Jimmy forment un couple uni, toujours très amoureux après vingt ans de vie commune et deux enfants. Elle travaille dans une usine ; lui, chauffeur routier, s’acharne à faire grandir sa petite entreprise. Quand surgit le mouvement des Gilets Jaunes, Karine est emportée par la force du collectif, la colère, l’espoir d’un changement. Mais à mesure que son engagement grandit, l’équilibre du couple vacille.

La robustesse intranquille d’Arieh Worthalter se lézarde face à la détermination pugnace de Virginie Efira dont la gamme de nuances de jeu ne cesse de nous stupéfier. (L’Obs)
Thomas Kruithof mêle avec finesse l’intime et le politique dans ce beau drame social (Télérama)

Samedi 7 février à 18h00

de Joachim Lafosse, drame, Belgique, France, Luxembourg, 2025, 1h32
avec Eye Haïdara, Jules Waringo, Leonis et Téodor Pinero Müller, Emanuelle Devos, Damien Bonnard

Malgré les difficultés, Sana tente d’offrir à ses jumeaux des vacances de printemps. Comme son projet tombe à l’eau, elle décide avec eux de séjourner sur la côte d’Azur dans la villa luxueuse de son ex-belle-famille. En cachette. Six jours de soleil qui marqueront la fin de l’insouciance.

Le onzième long-métrage de Joachim Lafosse est un drame délicat qui questionne l’assignation à une classe sociale, l’évolution que permet souvent la vie en couple…mais le retour à la case départ quand l’amour prend fin. Si l’on retrouve dans ce film certains des marqueurs forts de J.Lafosse , (rapports de domination au sein du couple, cellule familiale comme lieu possible d’aliénation), le film surprend dans sa propension à éviter la crise, dont le surgissement pourtant affleure sans cesse.

Samedi 7 février à 20h30

de Alexe Poukine, drame, Belgique, France, 2025, 1h55
avec Manon Clavel, Estelle Gonzalez-Lardued, Makita Samba
(Interdit aux moins de 12 ans)

Alors qu’elle est enceinte, Kika perd brutalement son compagnon. Complètement fauchée, et le cœur en bouillie, elle en vient à vendre ses petites culottes, avant de tenter sa chance dans un métier…déconcertant. Investie dans un métier dont elle ignore à peu près tout, Kika entame sa remontée vers la lumière.

« Dans la culture japonaise, Kika est associée à la beauté et à la lumière. Beau et lumineux, c’est ce qu’on retiendra de ce drolatique personnage, ainsi que l’incroyable actrice qui l’interprète, Manon Clavel, intense, radieuse, inoubliable.
Solaire, revigorant, bourré de générosité, Kika est LE film énergisant qui vous donnera la patate cet automne. »