La sirène

Mercredi 13 décembre à 18h00 et lundi 18 décembre à 20h30

de Sepideh Farsi, film d’animation, drame historique, 2023, 1h40

à partir de 6 ans

Festival d’Annecy 2023 : Compétition Sélection Officielle et prix de la meilleure musique originale – Prix de la meilleure réalisatrice française aux Champs Elysées Festival 2023 – Prix du public au festival d’Umbria en Italie 2023.

1980, dans le sud de l’Iran. Les habitants d’Abadan résistent au siège des Irakiens. Il y a là Omid, 14 ans, qui a décidé de rester sur place chez son grand-père, en attendant le retour de son grand frère du front. Mais comment résister en temps de guerre sans prendre les armes ? Omid découvre alors un bateau abandonné dans le port d’Abadan. Aurait-il enfin trouvé le moyen de sauver ceux qu’il aime ?

Notre avis

En 1980, Sepideh Farsi a 15 ans quand l’Irak envahit l’Iran. Quarante ans plus tard et après huit ans de travail, la cinéaste iranienne revient sur le siège d’Abadan, un épisode marquant du conflit, dans La Sirène, son premier film d’animation.

« Les adolescents sont ceux qui ont été les plus transformés par la guerre. Ils sont passés de l’enfance à l’âge adulte d’un seul coup et ont parfois dû partir se battre sur le front. Omid [ndlr : « espoir » en persan], est confronté au choix cornélien de rester à Abadan et de résister alors que sa famille fuit la ville. J’avais son âge lorsque la guerre a éclaté. J’ai choisi de le faire interpréter par une comédienne et non par un comédien pour insister sur le contraste entre son côté juvénile et la violence environnante ». (Sepideh Farsi, CNC)