Love Life

Mercredi 20 septembre à 18h00 et lundi 25 à 20h30

de Kôji Fukada,drame franco-japonnais, 2h04, avec Fumino Kimura, Tomorowo Taguchi

Taeko vit avec son époux Jiro et son fils Keita en face de chez ses beaux-parents. Tandis qu’elle découvre l’existence d’une ancienne fiancée de son mari, le père biologique de Keita refait surface. C’est le début d’un cruel jeu de chaises musicales, dont personne ne sortira indemne.

Notre avis

« Fukada ausculte les effets de ce séisme silencieux. Il chronique l’enrayement des rouages affectifs, l’insoutenable mise à sac d’un statu quo devenu insoutenable. À la fois mélo et thriller, Love Life surprend jusqu’au bout ». (Télérama)
« Kôji Fukada s’impose avec Love Life en cinéaste de premier plan, capable de réinventer le mélodrame en le débarrassant des effets faciles pour lui insuffler une subtilité qui ne nuit en rien à l’impact émotionnel. On en redemande ». (Positif)
« La beauté du cinéma de Kôji Fukada atteint avec « Love Life » une puissance jusque-là inégalée ». (Transfuge)

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Toutes les séances du programme « Rentrée de Cinémascotte »

Les feuilles mortes

Mercredi 11 octobre à 20h30 et dimanche 15 octobre à 17h00

de Aki Kaurismaki, comédie, drame, Finlande, Allemagne, 2023, avec Alma Pöysti et Jussi Vatanen, 1H20 – VOSTF

Prix du Jury – Festival de Cannes 2023

Deux personnes solitaires se rencontrent par hasard une nuit à Helsinki et chacun tente de trouver en l’autre son premier, unique et dernier amour. Leur chemin vers ce but louable est obscurci par l’alcoolisme de l’homme, la perte d’un numéro de téléphone, l’ignorance de leur nom et de leur adresse réciproques. La vie a tendance à mettre des obstacles sur la route de ceux qui cherchent le bonheur.

Notre avis

Cette tragi-comédie teintée d’indulgence est la quatrième partie que l’on croyait perdue de la trilogie de Aki Kaurismäki (Shadows in paradise, Ariel et La Fille aux allumettes).
Petit bijou chaplinien, le nouveau film tragi-comique du réalisateur finlandais explore l’amour comme dernier refuge. (Le Monde)
Le cinéaste finlandais revient avec un film en forme d’épure drolatique. (Politis)

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Sept hivers à Téhéran

Mercredi 27 septembre à 20h30 et dimanche 1er octobre à 18h00

de Steffi Niederzoll, documentaire, Allemagne/France, 1h37

En 2007 à Téhéran, Reyhaneh Jabbari, 19 ans, poignarde l’homme sur le point de la violer. Elle est accusée de meurtre et condamnée à mort. A partir d’images filmées clandestinement, « Sept hivers à Téhéran » montre le combat de la famille pour tenter de sauver Reyhaneh, devenue symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran.

Notre avis

« Le film est bâti autour d’enregistrements téléphoniques, de courtes vidéos mais aussi de courriers déchirants de la condamnée. Ce film d’une intensité inouïe, décrypte à travers ce récit intime et poignant l’effroyable réalité du système juridique iranien, et résonne douloureusement avec le combat des femmes en Iran ». (Télérama)
« Sept hivers à Téhéran, auréolé de deux prix à la dernière Berlinale, est une secousse. Émotionnelle et politique ». (Première)

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Mercredi 11 octobre à 20h30 et dimanche 15 octobre à 20h30

Les feuilles mortes

Sur l’Adamant

Vendredi 15 septembre à 20h30 et dimanche 17 septembre à 18h00

film documentaire de Nicolas Philibert, France, 2023, 1h50

Ours d’Or – Festival de Berlin 2023

L’Adamant est un Centre de Jour unique en son genre : c’est un bâtiment flottant. Édifié sur la Seine, en plein cœur de Paris, il accueille des adultes souffrant de troubles psychiques, leur offrant un cadre de soins qui les structure dans le temps et l’espace, les aide à renouer avec le monde, à retrouver un peu d’élan.
L’équipe qui l’anime est de celles qui tentent de résister autant qu’elles peuvent au délabrement et à la déshumanisation de la psychiatrie. Sur ce bateau qui ne tangue jamais (ou si peu), Nicolas Philibert, fidèle à lui-même, met en scène avec tendresse des protagonistes singuliers et arpente une nouvelle fois des territoires thématiques qui le passionnent : le langage, l’écoute, l’échange…

Notre avis

« La grande beauté de « Sur l’Adamant » est ne pas remonter le fil, ne pas chercher l’endroit où il s’est brisé, ne pas décortiquer ses personnages, mais les laisser se déplier, livrer une série de portraits fragiles et magnifiques ». (Le Parisien)
« Un documentaire qui, sans suivre de schéma préétabli, nous bouleverse». (La Voix du Nord)

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Chien de la casse

Mercredi 30 août à 20h30 et dimanche 3 septembre à 18h00

de Jean-Baptiste Durand, France, durée : 1h33
avec Anthony Bajon, Raphael Quenard, Galatea Bellugi

Prix du public au festival d’Angers.

Dog et Mirales vivent dans un petit village du sud de la France. Mirales est jeune, brillant, en même temps capable d’amuser ses copains, de vendre de la drogue et de citer des œuvres littéraires. Son ami Dog, plutôt taiseux et timide, l’admire beaucoup. Leur relation va profondément changer du moment qu’au village arrive une jeune fille, Elsa, avec qui Dog va vivre une histoire d’amour. Rongé par la jalousie, Mirales est obligé de mettre en question sa supériorité présumée.

Notre avis

Jean-Baptiste Durand signe avec Chien de la casse un premier film détonnant, subtil et profond, sur une histoire d’amitié tumultueuse. L’impeccable duo formé par Anthony Bajon et Raphaël Quenard est excellent, les dialogues ciselés et poétiques par moment.

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Mercredi 13 septembre à 20h30 et dimanche 17 septembre à 18h00