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Yallah Gaza

Dimanche 19 novembre à 18h00

de Roland Nurier, documentaire, 2023, 1h41

En présence de Roland Nurier

Gaza est un petit territoire palestinien de 40 km x 12 km où vivent plus de 2 millions de personnes. La population est complètement enfermée depuis 2007 par Israël et régulièrement bombardée au mépris de toutes les règles de Droit International et conventions des Nations Unies. La société y est encore structurée et organisée mais pour combien de temps ? Les nombreux témoignages des Palestiniens de Gaza sont mis en perspective avec les analyses de responsables politiques locaux, d’historiens, de journalistes, d’Israéliens, de juristes spécialistes de Palestine/Israël. Les gazaoui-e-s parlent de leur quotidien, de géopolitique, de religion, de sionisme, de droit international, bref de tous les éléments nécessaires à la compréhension du vécu de cette société palestinienne et de son environnement si anxiogène. Appréhender leur résilience pour que le désespoir ne s’installe pas et comprendre comment se transmet de génération en génération cette flamme de la culture et de la terre ?

Un film pédagogique, un réalisateur passionné qui nous apporte des éléments de compréhension. Ce film est soutenu par Ken Loach qui dit, s’adressant à Roland Nurier: « Ce que vous décrivez dans ce film est très important. Je suis plein d’admiration pour ce projet ».


Mercredi 22 novembre à 20h30 et dimanche 26 à 18h00

Un métier sérieux

Mercredi 6 décembre à 20h30 et dimanche 10 décembre à 18h00

de Thomas Lilti, France, 2023, comédie dramatique, 1h41min
avec Vincent Lacoste, François Cluzet, Adèle Exarchopoulos

C’est la rentrée. Une nouvelle année scolaire au collège qui voit se retrouver Pierre, Meriem, Fouad, Sophie, Sandrine, Alix et Sofiane, un groupe d’enseignants engagés et soudés. Ils sont rejoints par Benjamin, jeune professeur remplaçant sans expérience et rapidement confronté aux affres du métier. A leur contact, il va découvrir combien la passion de l’enseignement demeure vivante au sein d’une institution pourtant fragilisée.

Notre avis

Ce sont notamment Pierre (François Cluzet), Meriem (Adèle Exarchopoulos), Fouad (William Lebghil) et Sandrine (Louise Bourgoin). Parfois, ils éprouvent des doutes, font des erreurs, sont sujets à la lassitude, mais c’est toujours la passion de transmettre qui l’emporte.

« Un métier sérieux », où les enseignants paraissent les cousins des soignants, aurait dû s’intituler « Un beau sacerdoce». (L’Obs)


Samedi 9 décembre : soirée 2 films

Urgence écologique

Une nuit

Mercredi 25 octobre à 20h30 et dimanche 29 octobre à 18h00

de Alex Lutz et Karin Viard, drame,romance, France, 1h30
avec Alex Lutz et Karin Viard

Présenté en clôture et hors compétition « Un certain regard » à Cannes 2023

Paris, métro bondé un soir comme les autres.
Une femme bouscule un homme, ils se disputent. Très vite, le courant électrique se transforme….en désir brûlant. Les deux inconnus sortent de la rame et font l’amour dans la cabine d’un photomaton.
La nuit, désormais, leur appartient.
Dans ce Paris aux rues désertées, aux heures étirées, faudra-t-il se dire au revoir ?

Notre avis

« Alex Lutz – aidé au scénario par Karin Viard- propose un surprenant et séduisant objet de cinéma romantique, à la fois intemporel et gracieusement contemporain.
Une nuit recèle un secret, qui donne envie, immédiatement, de revoir le film.
Surtout, il réinvente une grande interprète : Karin Viard , d’une liberté absolue sous le regard complice d’Alex Lutz. Forte et frêle elle rayonne. Grâce à elle, ce film au titre antonionien pourrait aussi bien s’intituler
« Identification d’une femme ». Ou d’une actrice. »
Guillemette Odicino, Télérama.


Mercredi 8 novembre à 20h30 et dimanche 12 novembre à 18h00
mercredi 8/11 à 20h30 et dimanche 12/11 à 18h00

En partenariat avec le festival Effervescence 2023

À la Palette à Tournus, dimanche 15 octobre à 14h00

Le processus de paix

de Ilan Klipper, romance, comédie dramatique, 1h32
Avec Camille Chamoux, Damien Bonnard, Ariane Ascaride

*En présence de Damien Bonnard

Quand on s’aime mais qu’on ne se supporte plus, qu’est-ce qu’on fait ?
Marie et Simon sont profondément amoureux, malgré les disputes constantes dans leur vie de couple. Pour ne pas se séparer, ils se lancent dans une aventure un peu folle : établir une liste de règles qu’ils devront suivre coûte que coûte. Ils l’appellent la charte Universelle des droits du couple.

Notre avis

Une version drôle et grinçante de « Scènes de la vie conjugale », servie par des dialogues étincelants et des comédiens qui s’amusent autant que nous. (L’obs)
Autour de cette belle idée scénaristique, Ilan Klipper livre une comédie gentiment loufoque qui vaut autant pour son écriture ciselée, dans les dialogues comme les situations, que pour la pertinence de son propos brassant des sujets pas seulement voués à dérider les zygomatiques. (Le JDD
)

*Damien a grandi à Tournus et c’est, nous dit-il, au Cinéma La Palette qu’il a ressenti ses premières émotions cinématographiques, soutenu par sa maman, Bénédicte, qui a fait partie des fondateurs de Cinémascotte.

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L’île rouge

Samedi 23 septembre à 21h00 et lundi 25 à 18h00

de Robin Campillo, drame, 2023, durée : 1h 57min
France, Belgique, Madagascar,
avec Nadia Tereszkiewicz, Quim Gutiérrez, Charlie Vauselle

Début des années 70, sur une base de l’armée française à Madagascar, les militaires et leurs familles vivent les dernières illusions du colonialisme.

Notre avis

Après « 120 Battements par minute », Robin Campillo, fils d’un sous-officier de l’armée, en poste à Tananarive, puise dans ses souvenirs d’enfance pour nous emmener à Madagascar au tournant des années 1960-1970. L’alter égo du réalisateur, Thomas, un enfant de dix ans, à la fois candide et perspicace, observe ce monde qui se termine, ces adultes qui vivent leurs dernières années d’insouciance dans un lieu en apparence paradisiaque.
« On souligne le très beau travail sur le son et sur les ambiances qui fait de ce film non pas un film historique, mais plutôt un film qui nous invite à nous laisser porter par ce regard enfantin sur ce moment de l’histoire assez méconnu ». (France Inter )

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Fifi

Samedi 23 septembre à 18h00 et dimanche 24 à 14h30

de Jeanne Aslan et Paul Saintillan, France,1h48
avec Céleste Brunnquell, Quentin Dolmaire, Ilan Schermann

Nancy, début de l’été. Sophie, dite Fifi, 15 ans, est coincée dans son HLM dans une ambiance familiale chaotique. Quand elle croise par hasard son ancienne amie Jade, sur le point de partir en vacances, Fifi prend en douce les clefs de sa jolie maison du centre ville, désertée pour l’été . Alors qu’elle s’installe, elle tombe sur Stéphane, le frère aîné de Jade. Stéphane lui laisse porte ouverte et l’autorise à venir se réfugier là quand elle veut.

Notre avis

« Je voulais, avec ce film, parler d’une jeune fille qui a grandi dans une famille chaotique et déstructurée, et qui elle-même se laisse aller, malgré des capacités évidentes. Ensuite est venue l’idée d’une rencontre avec un garçon très différent d’elle et de son milieu social, qui va lui permettre d’élargir son horizon. Il y avait cette envie de dépeindre cette adolescente particulière, et une rencontre un peu magique qui viendrait ouvrir une brèche dans son quotidien. » Jeanne Aslan »)

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Les herbes sèches

Vendredi 22 septembre à 20h30 et dimanche 24 à 17h00

de Nuri Bilge, Ceylan, drame, 2023, Turquie, France, Allemagne, Suède, 3h17, VOST
avec Merve Dizdar*, Deniz Celiloglu, Musab Ekici

Merve Dizdar : Prix d’interprétation féminine au festival de Cannes 2023

Dans un collège d’Anatolie, deux jeunes profs désespèrent. Une fresque sensible et littéraire, tchékhovienne en diable, sur le temps qui passe et les sentiments qui renaissent.

Notre avis

Plongée dans une région de la Turquie où règne pauvreté morale et matérielle, méditation sur le bien, le mal et ces aléas de la vie qui abîment nos âmes incertaines, «les Herbes sèches» confirme que Nuri Bilge Ceylan reste bien le portraitiste hors pair de la condition humaine.
(Sophie Grassin pour l’Obs)
Un film superbement imprévisible au point, d’en devenir véritablement troublant et ambigu, et de commencer à nous hanter dès son générique de fin. (Corentin Lê pour « Trois couleurs »)

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Le colibri

Mercredi 20 septembre à 20h30 et vendredi 22 à 18h00

de Francesca Archibugi d’après le roman de Sandro Veronesi, France,Italie, drame, 2h06, avec Pierfrancesco Favino, Kasia Smutniak, Bérénice Bejo, Laura Morante, Nanni Moretti

Début des années 70. C’est au bord de la mer que Marco Carrera rencontre pour la première fois Luisa Lattes , une belle fille un peu particulière. C’est un amour qui ne sera jamais consommé mais qui ne s’éteindra jamais. La vie conjugale de Marco se déroulera à Rome avec Marina et leur fille Adèle. En proie à un destin qui le soumettra à de rudes épreuves, Marco se retrouve à Florence. Prêt à le protéger des pires coups du destin, Daniele Carradori, psychanalyste de Marina, apprend à Marco à faire face aux changements les plus inattendus de la vie.

Notre avis

« En gestes comme en mots les italiens savent être volubiles. L’épine dorsale du film ce sont les paroles. Du dialogue entre Daniele Carradori, psychanalyste joué par le très adéquat Nanni Moretti,et Marco Carrera, époux de la patiente du premier, le film se lit comme une dense partition d’échanges. Architecte des sentiments, la réalisatrice Francesca Archibugi, adapte avec brio le roman de Sandro Veronese, succession de drames et de coïncidences, d’amours et de deuils. » (Laurine Chiarini)

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Love Life

Mercredi 20 septembre à 18h00 et lundi 25 à 20h30

de Kôji Fukada,drame franco-japonnais, 2h04, avec Fumino Kimura, Tomorowo Taguchi

Taeko vit avec son époux Jiro et son fils Keita en face de chez ses beaux-parents. Tandis qu’elle découvre l’existence d’une ancienne fiancée de son mari, le père biologique de Keita refait surface. C’est le début d’un cruel jeu de chaises musicales, dont personne ne sortira indemne.

Notre avis

« Fukada ausculte les effets de ce séisme silencieux. Il chronique l’enrayement des rouages affectifs, l’insoutenable mise à sac d’un statu quo devenu insoutenable. À la fois mélo et thriller, Love Life surprend jusqu’au bout ». (Télérama)
« Kôji Fukada s’impose avec Love Life en cinéaste de premier plan, capable de réinventer le mélodrame en le débarrassant des effets faciles pour lui insuffler une subtilité qui ne nuit en rien à l’impact émotionnel. On en redemande ». (Positif)
« La beauté du cinéma de Kôji Fukada atteint avec « Love Life » une puissance jusque-là inégalée ». (Transfuge)

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Les feuilles mortes

Mercredi 11 octobre à 20h30 et dimanche 15 octobre à 17h00

de Aki Kaurismaki, comédie, drame, Finlande, Allemagne, 2023, avec Alma Pöysti et Jussi Vatanen, 1H20 – VOSTF

Prix du Jury – Festival de Cannes 2023

Deux personnes solitaires se rencontrent par hasard une nuit à Helsinki et chacun tente de trouver en l’autre son premier, unique et dernier amour. Leur chemin vers ce but louable est obscurci par l’alcoolisme de l’homme, la perte d’un numéro de téléphone, l’ignorance de leur nom et de leur adresse réciproques. La vie a tendance à mettre des obstacles sur la route de ceux qui cherchent le bonheur.

Notre avis

Cette tragi-comédie teintée d’indulgence est la quatrième partie que l’on croyait perdue de la trilogie de Aki Kaurismäki (Shadows in paradise, Ariel et La Fille aux allumettes).
Petit bijou chaplinien, le nouveau film tragi-comique du réalisateur finlandais explore l’amour comme dernier refuge. (Le Monde)
Le cinéaste finlandais revient avec un film en forme d’épure drolatique. (Politis)

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