Les films au programme

Mercredi 13 mars à 20h30 et dimanche 17 mars à 18h00
de Hirokazu Kore-Eda, drame, Japon 2023, durée 2h07,
avec Sakura Andò, Eita Nagayama, Soya Kurokawa. VOST
Le comportement du jeune Minato, élève en CM2 et orphelin de père, est de plus en plus préoccupant. Sa mère met en cause l’équipe éducative de l’école et notamment son professeur, M. Hori. Mais au fur et à mesure que l’histoire se déroule à travers les yeux de la mère, du professeur et de l’enfant, la vérité se révèle bien plus complexe et nuancée que ce que chacun avait anticipé au départ.
Hirokazu Kore-Eda, Palme d‘Or à Cannes 2018 pour „Une affaire de famille“, signe de nouveau un film magnifique centré sur une histoire d‘enfants. Dans les pas du classique „Rashomôn“ de Kurosawa, il raconte les mêmes évènements de trois points de vue différents ce que oblige les spectateurs à changer constamment leur jugement précédemment acquis. „Une fois de plus, Kore-Eda signe un film parfaitement maîtrisé et raconte une histoire d’amitié bouleversante entre deux enfants“ (Le Parisien)
Mercredi 27 mars à 20h30 et vendredi 29 mars à 18h00
de Amjad Al Rasheed et Rula Nasser, drame, Jordanie, France, Arabie saoudite, Qatar, durée : 1h53, VOST
avec Mouna Hawa, Seleena Rababah, Haitham Omari
Prix Fondation Gan, semaine de la Critique festival de Cannes 2023
L’histoire se déroule en Jordanie, de nos jours. Après la mort soudaine de son mari, Nawal, 30 ans, doit se battre pour sa part d’héritage, afin de sauver sa fille et sa maison, dans une société où avoir un fils changerait la donne.
Le réalisateur livre un film délicat qui témoigne, sans sensationnalisme mais avec profondeur, d’une société où la femme tente, tout simplement, d’exister. On assiste au parcours de Nawal qui résiste sans arme mais avec détermination pour sauver sa peau et celle de sa fille.
Mercredi 10 avril à 20h30 et dimanche 14 avril à 18h00
de Todd Haynes, comédie dramatique, USA, 2023,durée : 1h57, VOST,
avec Nathalie Portman, Julia Moore, Charles Melto
Pour préparer son nouveau rôle, une actrice célèbre vient rencontrer celle qu’elle va incarner à l’écran, dont la vie sentimentale a enflammé la presse à scandale et passionné le pays 20 ans plus tôt : une femme, dont le coup de foudre pour un mineur a passionné le pays 20 ans plus tôt.
Le cinéaste met en scène la relation ambiguë entre deux femmes, incarnées par Julianne Moore et Natalie Portman, sur fond de scandale passé. Un film magistral et envoûtant (Télérama)
Entre drame et comédie de moeurs, le réalisateur de « Carol » invente autour de Julianne Moore et de Natalie Portman un film flamboyant et dérangeant. Aussi singulier qu’obsédant.(Les échos)
Samedi 20 avril à 18h00
de Celine Song, drame, USA, 2023, durée 1h 46, VOST
avec Greta Lee, Yoo Teo, John Magaro
À 12 ans, Nora et Hae Sung sont amis d’enfance, amoureux platoniques. Les circonstances les séparent. À 20 ans, le hasard les reconnecte, pour un temps. À 30 ans, ils se retrouvent, adultes, confrontés à ce qu’ils auraient pu être, et à ce qu’ils pourraient devenir.
Pour son premier film, Celine Song s’est inspirée de sa propre histoire. La scène, qui ouvre le long métrage et qui lui permet de dépeindre cet amour particulier grâce à un long retour en arrière, elle l’a vécue. Elle a confié son histoire à un duo d’acteur au jeu tout en finesse. Le film est un succès critique aux États-Unis et a déjà raflé plusieurs prix.
Samedi 20 avril à 21h00
de Babak Jalali, comédie dramatique, USA, 2023, durée 1h32, VOST, avec Anaita Wali Zada, Gregg Turkington
Donya, ancienne traductrice pour l’armée américaine en Afghanistan, travaille dans une fabrique de gâteaux chinois à Fremont, en Californie… Sa routine est bouleversée lorsque son patron lui confie la rédaction de messages et de prédictions. Elle décide d’envoyer un message spécial dans un des biscuits en laissant le destin agir…
Attaché au sujet des minorités, le réalisateur Iranien, Babak Jalali, avec un regard insolite et une bonne dose d’humour, suit le chemin d’une réfugiée afghane à San Francisco. Babak Jalali soigne des plans très composés, aux gris lumineux et graphiques. Il s’inscrit, avec les cinéastes iraniens dans une constante picturale qui semble héritière des miniatures persanes, dans leur géométrie et harmonies colorées (ici gris coloré).
Mercredi 24 avril à 20h30 et dimanche 28 avril à 18h00
de Sofia Coppola, biopic, drame romance, États-Unis, Italie, janvier 2024, durée : 1h53, VOST
avec Cailee Spaeny Jacob Elordi, Dagmara Dominczyk, Ari Cohen
Quand Priscilla rencontre Elvis, elle est collégienne. Lui, à 24 ans, est déjà une star mondiale. De leur idylle secrète à leur mariage iconique, Sofia Coppola dresse le portrait de Priscilla, une adolescente effacée qui lentement se réveillera de son conte de fées pour prendre sa vie en main.
« Partant de la malédiction qui condamne le couple à glisser sur son miroitement médiatique, Priscilla est avant tout un mélo très doux, un film chuchoté, faisant des confessions de la chambre conjugale le juste niveau sonore de cette histoire. » (Les cahiers du cinéma)
« La cinéaste signe le portrait éblouissant d’une captive marchant vers sa liberté. » (Télérama)
Partenariat la ville de Tournus, le CCAS, Vivre au féminin et Cinémascotte