
Muganga, celui qui soigne



Film réalisé par une classe de CE2 : https://youtu.be/3GCldsiOPt0
Film réalisé par une deuxième classe de CE2 : https://youtu.be/aQB3g4YxTek
Samedi 27 septembre à 21h00
de Bernhard Wenger, comédie, drame, Autriche, 2025, 1h42, VOST
avec Albrecht Schuch, Julia Franz Richter, Branko Samarovski

Il vous manque une bonne copine, un papa valorisant ou un fils complaisant ?
Ne paniquez pas, l’agence « My Compagnion » vous fournit un acteur ou une actrice pour jouer celui ou celle qui manque, en toutes occasions. Matthias, jeune homme fringant, est un des meilleurs éléments de celle-ci et convainc dans tous les rôles qu’il incarne. Mais quand il doit être lui-même, le véritable défi commence.
Ce premier long métrage démarre dans la drôlerie mais se colore assez vite d’une tonalité plus tragique, lorsque le travail de Matthias modifie dangereusement son rapport au monde et à la réalité. Le film sonde la sincérité des rapports humains : dans quelle mesure joue-t-on un rôle, qui sommes-nous vraiment ? Intrigant, il explore toutes ces interrogations en poussant loin les curseurs, dans une mise en scène soignée et des décors aseptisés.
Samedi 27 septembre à 18h00
de Wes Anderson, comédie, action, USA, 2025, 1h40, VOST
avec Benicio Del Toro, Mia Threapleton, Michael Cera, Mathieu Amalric, Scarlett Johansson, Tom Hanks…

1950, Royaume indépendant de la Grande Phénicie. Un riche homme d’affaires européen court après l’argent pour sauver un projet pharaonique et, accessoirement, sa peau… Dans son périple, l’élégant businessman embarque sa fille, qu’il connaît à peine. Placée au couvent dès l’enfance, celle-ci accepte l’emploi d’héritière à l’essai dans le but d’identifier le meurtrier de sa mère. Naturellement, ses soupçons se portent sur le paternel…
Cette comédie d’aventure, très ligne claire, a des airs de « Tintin au pays des capitalistes ». Inutile de s’y connaître en économie pour s’amuser de cette course à l’échalote dans laquelle le dandy pas manchot épingle un club d’Occidentaux puissants qui imposent leurs règles du jeu au reste du monde, et surtout pour profiter de sa drôlerie coupante et de sa géniale mise en scène.( Télérama)
Mercredi 8 octobre à 20h30 et dimanche 12 à 18h00
de Tim Mielants, drame, Irlande, 2025, 1h38, VOST
avec Cillian Murphy, Eileen Walsh, Emily Watson,
Michelle Fairley
Ours d’argent de la meilleure performance dans un second rôle, Berlin 2024

L’action se situe au début des années 1980, à New Ross, petite ville portuaire irlandaise engourdie par l’hiver. La superbe photo nous plonge dans l’Irlande traditionnelle sinon éternelle, celle d’une société corsetée dominée par une église catholique omniprésente.
Bill Furlong, modeste patron d’une entreprise de charbon est le père de cinq filles éduquées par les soeurs comme la plupart des enfants de la ville. Alors qu’il effectue une livraison de charbon au couvent, il est témoin d’une autre livraison : celle d’une adolescente confiée de force aux mains des religieuses.
La scène, traumatisante, le renvoie à son propre passé.
Un récit tout en intériorité joué par son comédien principal Cillian Murphy, bluffant de sobriété taiseuse qui semble se redresser au fur et à mesure que la conscience de son personnage s’éveille.
Mercredi 22 octobre à 20h30 et dimanche 26 à 18h00
de Lilja Ingolfsdottir, drame, Norvège-Danemark, 2025, 1h41, VOSTFR avec Helga Guren, Oddgeir Thune

Maria et Sigmund se croisent de fête en fête avant de se rendre à l’évidence : ils sont faits l’un pour l’autre ! Une passion fusionnelle et quelques années plus tard, Maria jongle désormais entre une vie domestique avec quatre enfants et une carrière exigeante. Sigmund, lui, voyage de plus en plus pour son travail mais un soir, il annonce qu’il veut divorcer.
La cinéaste norvégienne Lilja Ingolfsdottir frappe fort avec son premier film. Cette étude d’une passion amoureuse et d’une séparation est la révélation du moment. (Les Echos)
Ce premier film révèle une cinéaste subtile qui assume l’influence de l’immense Ingmar Bergman, mais ne pastiche jamais le maître. (Marianne)
La narration à la première personne, le montage en puzzle et l’image au plus près des soubresauts et des imperfections du réel contribuent à la qualité de dissection des aléas d’une relation amoureuse. (Télérama)
Mercredi 8 octobre à 20h30 et dimanche 12 à 18h00
de Lola Doillon, comédie, romance, France, 2025, 1h40
avec Jehnny Beth, Thibaut Evrard, Mireille Perrier

Katia est une brillante documentaliste de 35 ans qui fait preuve de singularité dans sa manière de vivre ses relations, toutes plus ou moins chaotiques. Sa participation à un nouveau reportage l’amène enfin à mettre un mot sur sa différence. Cette révélation va chambouler une vie déjà bien compliquée.
Dans le rôle, Jehnny Beth, personnalité forte et polyvalente (rockeuse magnétique, actrice, autrice, animatrice), est parfaite de justesse, composant à merveille une femme charmante malgré elle, comme un oiseau fébrile et imprévisible. (Télérama)
À travers ce portrait de femme atteinte d’un léger trouble autistique, Lola Doillon décrypte avec autant de simplicité que d’émotion un syndrome méconnu, et en profite pour dessiner une histoire d’amour belle et tendre. (Version Femina)
Mercredi 24 septembre 2025 à 21h00 et dimanche 28 septembre à 19h00
de Thomas Ngijol, policier, France, 2025, 1h21
avec Thomas Ngijol, Danilo Menlende, Bienvenue Mvoe

À Yaoundé, le commissaire Billong enquête sur le meurtre d’un officier de police. Dans la rue comme au sein de sa famille, il peine à maintenir l’ordre. Homme de principe et de tradition, il approche du point de rupture.
« Un meurtre secoue Yaoundé. Un commissaire pas très exemplaire mène l’enquête, mais c’est surtout le Cameroun que dépeint Thomas Ngijol »(Télérama)
« Thomas Ngijol, dans ce rôle, est sidérant. Oubliez l’humoriste. Ici, il est un acteur qui porte un personnage complexe et sombre. »(Le Dauphiné)
« Un film sur la transmission difficile d’un « daron » qui n’a pas pris le virage de son temps, un roi déchu, une ambiance aussi, un charme lié à la terre ocre des ruelles de la capitale du Cameroun, la pauvreté et la dignité d’une petite société qui cherche à survivre dans les marges » (Le Parisien)
» Une réussite « (Positif)